Chronique D'une Toxine Songtext
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Dans une autre vie,
J'aurais pu être le chat de Néfertiti,
Ou bien entre la poussière et la poussière,
Fouiller la terre comme un verre. Hélas,
La réincarnation n'est plus se qu'elle était.
J'ai dû bien mal me comporter,
Pour que mon karma soit déprécié.
L'Eternel eu une idée, plus fine,
Et m'a réincarné en coulée d'urine.
J'aurais pu être le chat de Néfertiti,
Ou bien entre la poussière et la poussière,
Fouiller la terre comme un verre. Hélas,
La réincarnation n'est plus se qu'elle était.
J'ai dû bien mal me comporter,
Pour que mon karma soit déprécié.
L'Eternel eu une idée, plus fine,
Et m'a réincarné en coulée d'urine.
J'suis né à Ménilmontant, sur la butte,
Jaillit du gland d'un poivrot titubant emmené par la pente.
Je glisssssse sur le bitume,
Entre les égouts, les mégots, les moteurs qui fument.
Mais qu'est-ce ? Sur mon chemin,
Une flaque puante, le vomi d'un mondain.
Sans le sous, je ruisselle sur la voierie,
Lèche la rue, la pestinance, la pénurie.
Hier sur la paille, aujourd'hui sur le trottoir,
La fuite épuise le purgatoire.
Refrain : (x2)
Je suis l'encre et le serpent,
Une larme sur le pavé, un torrent,
la vie, la mort d'une ligne d'urine,
Triste chronique d'une toxine.
Coulant vers Bastille, j'poursuis la descente aux enfers,
M'enroule aux pieds des belvédères. J'enfile les tournants, les daubes, les chicanes,
J'm'attarde un peu pour frôler les platanes.
J'avoue, j'ai volé en mauvaise compagnie :
Poubelles, salives, dégueulis.
Autant de cousins, de confrères et d'amis,
Connaissances nouées dans les baffons du purin de la vie.
Mais quelle consolation,
Lorsqu'inspiré, je coule entre les hauts talons,
Et assiste ainsi au miracle infini
De la lingerie.
Refrain : (x2)
Plus loin j'inonde le marais, les beaux quartiers,
Rivalise avec l'urine de qualité, mais,
Les gens me snobent, s'écartent de mon sillage,
Je sens l'ammoniac à plein nez.
Ruiné, j'ai pas les bonnes origines,
D'une vessie pleine de bière descendant les pissotières des latrines.
La rue, les toxines, pour seules mères.
Aux abords des quais, ma course prend fin,
Sur le point cloaque, le fleuve parisien,
En pleine coulée, je suis projetée dans la Seine,
Où les merdes de mon espèce sont ici les seules sirènes.
A mes côtés flotte une vieille bouteille de Saint Julien,
Du goulot au tour de reins,
La voir ainsi filant, sur le fleuve au matin,
C'est le coup de folie, de foudre, je demande sa main,
Voila le filet de pisse à la fin féérique,
Un jeune marié voguant .... Vers l'Atlantique !!
Jaillit du gland d'un poivrot titubant emmené par la pente.
Je glisssssse sur le bitume,
Entre les égouts, les mégots, les moteurs qui fument.
Mais qu'est-ce ? Sur mon chemin,
Une flaque puante, le vomi d'un mondain.
Sans le sous, je ruisselle sur la voierie,
Lèche la rue, la pestinance, la pénurie.
Hier sur la paille, aujourd'hui sur le trottoir,
La fuite épuise le purgatoire.
Refrain : (x2)
Je suis l'encre et le serpent,
Une larme sur le pavé, un torrent,
la vie, la mort d'une ligne d'urine,
Triste chronique d'une toxine.
Coulant vers Bastille, j'poursuis la descente aux enfers,
M'enroule aux pieds des belvédères. J'enfile les tournants, les daubes, les chicanes,
J'm'attarde un peu pour frôler les platanes.
J'avoue, j'ai volé en mauvaise compagnie :
Poubelles, salives, dégueulis.
Autant de cousins, de confrères et d'amis,
Connaissances nouées dans les baffons du purin de la vie.
Mais quelle consolation,
Lorsqu'inspiré, je coule entre les hauts talons,
Et assiste ainsi au miracle infini
De la lingerie.
Refrain : (x2)
Plus loin j'inonde le marais, les beaux quartiers,
Rivalise avec l'urine de qualité, mais,
Les gens me snobent, s'écartent de mon sillage,
Je sens l'ammoniac à plein nez.
Ruiné, j'ai pas les bonnes origines,
D'une vessie pleine de bière descendant les pissotières des latrines.
La rue, les toxines, pour seules mères.
Aux abords des quais, ma course prend fin,
Sur le point cloaque, le fleuve parisien,
En pleine coulée, je suis projetée dans la Seine,
Où les merdes de mon espèce sont ici les seules sirènes.
A mes côtés flotte une vieille bouteille de Saint Julien,
Du goulot au tour de reins,
La voir ainsi filant, sur le fleuve au matin,
C'est le coup de folie, de foudre, je demande sa main,
Voila le filet de pisse à la fin féérique,
Un jeune marié voguant .... Vers l'Atlantique !!
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