Deuil Du Corbeau Songtext
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La mort n'est pas anodine chez les corbeaux
Les corbeaux se rassemblent en masse à l'endroit où l'un d'entre eux est mort et restent sur place, en silence pendant plusieurs minutes avant de s'envoler, sans bruit
Un spectacle à vous donner la chair de poule
J'avance comme une carcasse, comme un squelette parmis les morts
Tout seul quand mes gars se cassent, La nuit m'embête, trahie mes torts
Le passé forge nos traces, dureté qualité d'or
On m'a dit : "'Faut pas que tu te tracasses, si t'as pas d'idée, dors !"
Ouais, ils veulent qu'on se mette la race, on le fait, en vrai je suis pas d'accord
Pendant ce temps-là, les quenelles passent et les cerveaux font pas le raccord
Les corbeaux se rassemblent en masse à l'endroit où l'un d'entre eux est mort et restent sur place, en silence pendant plusieurs minutes avant de s'envoler, sans bruit
Un spectacle à vous donner la chair de poule
J'avance comme une carcasse, comme un squelette parmis les morts
Tout seul quand mes gars se cassent, La nuit m'embête, trahie mes torts
Le passé forge nos traces, dureté qualité d'or
On m'a dit : "'Faut pas que tu te tracasses, si t'as pas d'idée, dors !"
Ouais, ils veulent qu'on se mette la race, on le fait, en vrai je suis pas d'accord
Pendant ce temps-là, les quenelles passent et les cerveaux font pas le raccord
Sous la dureté d'un cœur de glace, on se cache pour arrondir les bords
"Je préfère encore chopper le DAS" je me dit, quand ma folie déborde
Rien à sa place, ici, les larmes s'entassent autant que les corps
Quand la froideur remplace un être cher par le décor
Facile de perdre la face, en vrai, on fait genre qu'on est fort
Les jeunes font pas d'effort, et comme ça passe du moment que t'as des formes
Je pleure mes phrases, je dégueule mon sort
Le ténèbre nous embrasse, plus on s'y tasse, moins on s'en sort
Ça m'embarrasse, sous la gorge y'a le couteau, je vous l'accorde
Appelle ça le poème sans blase, au pire, le corbeau sous la corde
Depuis qu'il souffle sur la ville un tourbillon de haine et de délation, toutes les valeurs morales sont plus ou moins corrompues
Vous êtes atteint, comme les autres ! Vous tomberez comme eux !
Perché sur ma branche, au dessus de la fosse commune
Je regarde danser les charognards et les entends rire de cette esclaffe qui prend la pose, dos nu
J'avance à tâton comme si je marchais sur des crânes
J'attends pour faire un [?], y'a trop d'empreintes sur mes tracks
Flow coupé a la résine pour une action propre et nette
Si je fais monter la température, c'est pour que l'alcool pénètre On construit sur des sépultures, normal que le passé nous hante
On sera collé à la saleté tant qu'on chantera ses louanges
Les néants du fossé nous tente, l'erreur c'est qu'on regarde en bas
Laisse venir, la mort est toujours plus douce quand on s'y attend pas
Melan dit-leurs que c'est dead, qu'il est plus l'heure de se réserver
Dis-leurs à quel point on se sera saigné pour se démerder
'Fait le bilan de cette perte, je vais encore y laisser un oeil
Regard fuyant, je me répète qu'il est trop tôt pour faire son deuil
Ces vers dirigés vers ton coeur, man, regarde où j'habite
Et si l'un des nôtres meurt, le corbeau chantera toute la nuit
Les corbeaux pleurent, observent une seconde de silence
*Seconde de silence*
La peur des hommes pour seule pitance
Noir !
Froid !
Sombre !
Une ombre parcourt la distance
Ce vide laissé par le deuil, la vie prend tout son sens
Les corbeaux pleurent, observent une seconde de silence
*Seconde de silence*
La peur des hommes pour seule pitance
Noir !
Froid !
Sombre !
Une ombre parcourt la distance
Ce vide laissé par le deuil, la vie prend tout son sens
"Je préfère encore chopper le DAS" je me dit, quand ma folie déborde
Rien à sa place, ici, les larmes s'entassent autant que les corps
Quand la froideur remplace un être cher par le décor
Facile de perdre la face, en vrai, on fait genre qu'on est fort
Les jeunes font pas d'effort, et comme ça passe du moment que t'as des formes
Je pleure mes phrases, je dégueule mon sort
Le ténèbre nous embrasse, plus on s'y tasse, moins on s'en sort
Ça m'embarrasse, sous la gorge y'a le couteau, je vous l'accorde
Appelle ça le poème sans blase, au pire, le corbeau sous la corde
Depuis qu'il souffle sur la ville un tourbillon de haine et de délation, toutes les valeurs morales sont plus ou moins corrompues
Vous êtes atteint, comme les autres ! Vous tomberez comme eux !
Perché sur ma branche, au dessus de la fosse commune
Je regarde danser les charognards et les entends rire de cette esclaffe qui prend la pose, dos nu
J'avance à tâton comme si je marchais sur des crânes
J'attends pour faire un [?], y'a trop d'empreintes sur mes tracks
Flow coupé a la résine pour une action propre et nette
Si je fais monter la température, c'est pour que l'alcool pénètre On construit sur des sépultures, normal que le passé nous hante
On sera collé à la saleté tant qu'on chantera ses louanges
Les néants du fossé nous tente, l'erreur c'est qu'on regarde en bas
Laisse venir, la mort est toujours plus douce quand on s'y attend pas
Melan dit-leurs que c'est dead, qu'il est plus l'heure de se réserver
Dis-leurs à quel point on se sera saigné pour se démerder
'Fait le bilan de cette perte, je vais encore y laisser un oeil
Regard fuyant, je me répète qu'il est trop tôt pour faire son deuil
Ces vers dirigés vers ton coeur, man, regarde où j'habite
Et si l'un des nôtres meurt, le corbeau chantera toute la nuit
Les corbeaux pleurent, observent une seconde de silence
*Seconde de silence*
La peur des hommes pour seule pitance
Noir !
Froid !
Sombre !
Une ombre parcourt la distance
Ce vide laissé par le deuil, la vie prend tout son sens
Les corbeaux pleurent, observent une seconde de silence
*Seconde de silence*
La peur des hommes pour seule pitance
Noir !
Froid !
Sombre !
Une ombre parcourt la distance
Ce vide laissé par le deuil, la vie prend tout son sens
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