Digère Et Recrache Songtext
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Vos oreilles ont chaud
et vous n'y comprenez plus rien
A ma tête qui se creuse
A ma voix qui se roque et qui se graille
Je ne reviendrai plus
Ces histoires sombres vous épuise, c'est ça ?
Vous êtes mal assis peut-être ?
Laissez-moi rien qu'une dernière chance
Vous savez c'est étrange
et vous n'y comprenez plus rien
A ma tête qui se creuse
A ma voix qui se roque et qui se graille
Je ne reviendrai plus
Ces histoires sombres vous épuise, c'est ça ?
Vous êtes mal assis peut-être ?
Laissez-moi rien qu'une dernière chance
Vous savez c'est étrange
On dirait que les hommes s'attachent à tout
même à la souffrance
Il y a toujours cet élan
qui nous pousse à trouver du bon dans le plus immonde
Faut que j'vous plante le décore ?
Faut que j'vous dise les morceaux de caravanes
La forêt à côté
Les bouts de tôles près des arbres
Loin des autres
Après la forêt
c'est un univers tordu
La caravane
c'est chez moi maintenant
il fait froid là-bas
mais au moins
ils ne sont plus là
Ceux qui jugent
Ceux qui donnent des lignes à suivre
Ceux qui m'ont enfermé pour mon intimité trop odieuse Ils oublient que
chacun à son intimité intestine
souterraine
Une vie qu'on ne se réserve qu'a soit
Faite de grimaces dans la glace
De pratique clandestine
Un quotidien de jeux sur sa peau
vous êtes humains vous aussi
et votre peau comme la mienne
a dû manquer d'une autre peau
Votre peau comme la mienne
a dû manquer d'une autre peau
Sans elle la nuit est trop seule
et la sueur malsaine
étrangement les jours passent
et la veille n'a rien apporté
et le lendemain ne servira pas
j'aurai toujours besoin
qu'elle promène ses mains
dans mes cheveux
et qu'elle me prenne la nuque
mais je n'ai plus que moi
et personne ne discute mes goûts
personne ne me dit
"habille toi comme ci ou comme ça"
"fais ci" ou "fais ça"
j'aimerai encore subir sa parole
l'écouter bêtement
d'être son pantin
son jouet
et ne plus avoir à réfléchir
j'aimerai me coucher à ses côté
et dormir
sereinement
tranquillement
je m'invente mille histoires
mille espoirs
croisant des femmes
du genre de celles à cabas
qui sortent des grands magasins
heureuse de leurs achats
de la lingerie peut-être
les invitées à boire un verre
leur offrir une cigarette
qu'elles y posent leur lèvre
leur mentir ma vie
et qu'elles quittent leur mari pour moi
mais elle est partout
et je n'ose plus rien
elle est partout
et je n'ai plus que les mots de la politesse
les "bonjour"
les "merci" les "au revoir"
je ne sais plus ce qu'il faut dire
comment se tenir
j'ai oublié les codes
la solitude
a tout vidé
Je n'ai plus que des photos au mur
des moments avec elle
quand je lui jouais du piano
quand nous sortions avec des amis
nous tenions même des conversations
tout allait très vite
le dimanche on pouvait rester au lit tout la journée
de ces temps là
je voudrai juste un instant
pour le chérir
l'entretenir à mes yeux
le faire duré le plus longtemps possible
juste un instant pour peser moins lourd
j'en suis là
à viser le minuscule
à caresser sans cesse sont absence
à voir cette femme
pour un jour
cette petite joie me suffirai
et comme un enfant
je croirai qu'on vient de m'offrir du bonheur
je m'en contenterai
je m'en contenterai
De la mon goût de n'avoir d'attention
que pour les restes
je suis un voleur de sandre
je suis l'homme d'après d'en suite
qui ne donne jamais la vie
qui la redonne seulement
j'attend que le monde digère et recrache
je n'agis pas avant
je déniche
une vie hors du monde
il n'y a que les poules
mon chien
et le silence
C'que je préfère
c'est m'asseoir avec eux le soir devant la caravane
tous les trois
on regarde les lumières scintiller au loin
un carnaval beau et muet
tout pour plaire au silence de mon amour mort
on imagine ces autos là-bas
qui roulent à 200 à l'heure
avec leur occupant tous dans la course
on les sens qui bavardent sans cesse
on les sens qui s'évertuent à rendre le monde encore plus creux
ça piaille
au lieu de laisser parler le silence
ça se donne de la forme
ces gens
ils sont comme mes poules
ils gloussent
ils n'ont rien au fond des yeux
ils sont dans les choses jusqu'au cou
on leur jette du grain
ils accourent
et pourtant se sont eux qui me traite de sauvage
ils n'ont pas compris que ça ne sert à rien d'être une vague qui avance
qui avale
mais qu'il faut écouter ces silences
rester en suspend au dessus
à regarder le monde s'engloutir
ne pas le coller
mais trouver le contre temps
être le sillage seulement
Ces gens qui s'éreintent pour oublier
tentent de fuir leur malaise
ils se donnent du mal au lieu
d'écouter leur silence
Laissons-le parler.
(Merci à miaelka pour cettes paroles)
même à la souffrance
Il y a toujours cet élan
qui nous pousse à trouver du bon dans le plus immonde
Faut que j'vous plante le décore ?
Faut que j'vous dise les morceaux de caravanes
La forêt à côté
Les bouts de tôles près des arbres
Loin des autres
Après la forêt
c'est un univers tordu
La caravane
c'est chez moi maintenant
il fait froid là-bas
mais au moins
ils ne sont plus là
Ceux qui jugent
Ceux qui donnent des lignes à suivre
Ceux qui m'ont enfermé pour mon intimité trop odieuse Ils oublient que
chacun à son intimité intestine
souterraine
Une vie qu'on ne se réserve qu'a soit
Faite de grimaces dans la glace
De pratique clandestine
Un quotidien de jeux sur sa peau
vous êtes humains vous aussi
et votre peau comme la mienne
a dû manquer d'une autre peau
Votre peau comme la mienne
a dû manquer d'une autre peau
Sans elle la nuit est trop seule
et la sueur malsaine
étrangement les jours passent
et la veille n'a rien apporté
et le lendemain ne servira pas
j'aurai toujours besoin
qu'elle promène ses mains
dans mes cheveux
et qu'elle me prenne la nuque
mais je n'ai plus que moi
et personne ne discute mes goûts
personne ne me dit
"habille toi comme ci ou comme ça"
"fais ci" ou "fais ça"
j'aimerai encore subir sa parole
l'écouter bêtement
d'être son pantin
son jouet
et ne plus avoir à réfléchir
j'aimerai me coucher à ses côté
et dormir
sereinement
tranquillement
je m'invente mille histoires
mille espoirs
croisant des femmes
du genre de celles à cabas
qui sortent des grands magasins
heureuse de leurs achats
de la lingerie peut-être
les invitées à boire un verre
leur offrir une cigarette
qu'elles y posent leur lèvre
leur mentir ma vie
et qu'elles quittent leur mari pour moi
mais elle est partout
et je n'ose plus rien
elle est partout
et je n'ai plus que les mots de la politesse
les "bonjour"
les "merci" les "au revoir"
je ne sais plus ce qu'il faut dire
comment se tenir
j'ai oublié les codes
la solitude
a tout vidé
Je n'ai plus que des photos au mur
des moments avec elle
quand je lui jouais du piano
quand nous sortions avec des amis
nous tenions même des conversations
tout allait très vite
le dimanche on pouvait rester au lit tout la journée
de ces temps là
je voudrai juste un instant
pour le chérir
l'entretenir à mes yeux
le faire duré le plus longtemps possible
juste un instant pour peser moins lourd
j'en suis là
à viser le minuscule
à caresser sans cesse sont absence
à voir cette femme
pour un jour
cette petite joie me suffirai
et comme un enfant
je croirai qu'on vient de m'offrir du bonheur
je m'en contenterai
je m'en contenterai
De la mon goût de n'avoir d'attention
que pour les restes
je suis un voleur de sandre
je suis l'homme d'après d'en suite
qui ne donne jamais la vie
qui la redonne seulement
j'attend que le monde digère et recrache
je n'agis pas avant
je déniche
une vie hors du monde
il n'y a que les poules
mon chien
et le silence
C'que je préfère
c'est m'asseoir avec eux le soir devant la caravane
tous les trois
on regarde les lumières scintiller au loin
un carnaval beau et muet
tout pour plaire au silence de mon amour mort
on imagine ces autos là-bas
qui roulent à 200 à l'heure
avec leur occupant tous dans la course
on les sens qui bavardent sans cesse
on les sens qui s'évertuent à rendre le monde encore plus creux
ça piaille
au lieu de laisser parler le silence
ça se donne de la forme
ces gens
ils sont comme mes poules
ils gloussent
ils n'ont rien au fond des yeux
ils sont dans les choses jusqu'au cou
on leur jette du grain
ils accourent
et pourtant se sont eux qui me traite de sauvage
ils n'ont pas compris que ça ne sert à rien d'être une vague qui avance
qui avale
mais qu'il faut écouter ces silences
rester en suspend au dessus
à regarder le monde s'engloutir
ne pas le coller
mais trouver le contre temps
être le sillage seulement
Ces gens qui s'éreintent pour oublier
tentent de fuir leur malaise
ils se donnent du mal au lieu
d'écouter leur silence
Laissons-le parler.
(Merci à miaelka pour cettes paroles)
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