En Orbite Songtext
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L'infiniment grand dépasse ses limites et s'étend,
sans que rien ne l'effleure sur sa lancée ;
alors qu'à des années lumières de là, beaucoup plus bas,
la fourmilière en effervescence est censée tirer l'enseignement
de l'odyssée, mais se fourvoie dans sa crise d'agitation spasmophile.
Asphyxie complète en amont d'un coma, sous l'?il furtif des comètes.
Consterné par autant de perversion,
je fais diversion dans l'autodérision
et me télescope dans les constellations.
Ejecté dans le vide, je me raccroche à la ceinture d'Orion,
sans que rien ne l'effleure sur sa lancée ;
alors qu'à des années lumières de là, beaucoup plus bas,
la fourmilière en effervescence est censée tirer l'enseignement
de l'odyssée, mais se fourvoie dans sa crise d'agitation spasmophile.
Asphyxie complète en amont d'un coma, sous l'?il furtif des comètes.
Consterné par autant de perversion,
je fais diversion dans l'autodérision
et me télescope dans les constellations.
Ejecté dans le vide, je me raccroche à la ceinture d'Orion,
puis brandis mon arc et le bande comme l'archer stellaire ;
la corde sensible trop tendue, lâche et se libère.
Pris à revers d'une fureur délétère,
le plasma fait imploser la sphère.
Alors je m'enflamme comme une Nova,
mais le flambeau ne s'éteint pas.
Ce qui m'apaise c'est de mirer,
d'admirer, l'étendue quasi voûtée d'un plafond étoilé.
Sublime art de l'acuité, cinq sens en alerte.
Simulacre d'ébriété pour les neurones qui s'éjectent
par binômes du cockpit capitonné d'un vaisseau fantôme qui vacille.
Fluides déversés dans les fonctions motrices.
Sourcils froncés, foncer vers l'asile amniotique de la matrice.
Se régénérer, susciter l'éveil, puiser dans l'exil pour mieux ressusciter.
Est-ce parce que je plane en apesanteur à 20 000 lieues de la terre
que je ne trouve plus mon centre de gravité ?
Est-ce la dernière once de cosmos qui bouillonne dans mes veines
qui me confère une ultime part d'humanité ?
En orbite sur une trajectoire indécise, bien qu'à tendance elliptique,
l'oscilloscope du tableau de bord ondule de manière chaotique.
Aspirés par le charme magnétique
de cette planète peuplée de pantins de cire,
enkystées sous une couche de givre. Et l'auréole qui les rend si fiers
est-elle comme l'anneau de Saturne, une couronne de poussière ?
Je sais pas, mais peut être que le néant n'est qu'un croisement
et que le paradis aussi. Et peut être que les deux sont ici
entre mouvement, intuition, amour, relations,
action, destruction, jugement, directions,
patience, persévérance, imagination et transparence ;
entre les temps de latence et tant de carences,
j'inverse la tendance et tente ma chance.
Gentiment passer l'éponge, tasser les sentiments du passé,
décrasser les songes. Démasquer l'étrange,
tranquillement masquer sa tronche de déterré et traquer l'inexpliqué.
Dépraver des anges et déterrer des tranches de vérités inexplorées,
les fédérer.
Décrypter la substance de l'éternité.
(Merci à Vicking pour cettes paroles)
la corde sensible trop tendue, lâche et se libère.
Pris à revers d'une fureur délétère,
le plasma fait imploser la sphère.
Alors je m'enflamme comme une Nova,
mais le flambeau ne s'éteint pas.
Ce qui m'apaise c'est de mirer,
d'admirer, l'étendue quasi voûtée d'un plafond étoilé.
Sublime art de l'acuité, cinq sens en alerte.
Simulacre d'ébriété pour les neurones qui s'éjectent
par binômes du cockpit capitonné d'un vaisseau fantôme qui vacille.
Fluides déversés dans les fonctions motrices.
Sourcils froncés, foncer vers l'asile amniotique de la matrice.
Se régénérer, susciter l'éveil, puiser dans l'exil pour mieux ressusciter.
Est-ce parce que je plane en apesanteur à 20 000 lieues de la terre
que je ne trouve plus mon centre de gravité ?
Est-ce la dernière once de cosmos qui bouillonne dans mes veines
qui me confère une ultime part d'humanité ?
En orbite sur une trajectoire indécise, bien qu'à tendance elliptique,
l'oscilloscope du tableau de bord ondule de manière chaotique.
Aspirés par le charme magnétique
de cette planète peuplée de pantins de cire,
enkystées sous une couche de givre. Et l'auréole qui les rend si fiers
est-elle comme l'anneau de Saturne, une couronne de poussière ?
Je sais pas, mais peut être que le néant n'est qu'un croisement
et que le paradis aussi. Et peut être que les deux sont ici
entre mouvement, intuition, amour, relations,
action, destruction, jugement, directions,
patience, persévérance, imagination et transparence ;
entre les temps de latence et tant de carences,
j'inverse la tendance et tente ma chance.
Gentiment passer l'éponge, tasser les sentiments du passé,
décrasser les songes. Démasquer l'étrange,
tranquillement masquer sa tronche de déterré et traquer l'inexpliqué.
Dépraver des anges et déterrer des tranches de vérités inexplorées,
les fédérer.
Décrypter la substance de l'éternité.
(Merci à Vicking pour cettes paroles)
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