L'enterrement De Kallagan Songtext
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L'auteur prétend que cette légende est basée sur des faits rigoureusement authentiques... Comme écrit Boris Vian dans son avant-propos à L'Écume des jours : "L'histoire est entièrement vraie puisque je l'ai imaginée d'un bout à l'autre."
Oyez donc cette légende
Qui dit comment en Irlande
Un croque-mort et une vieille dame
Ont péri, Dieu veille leur âme
Kallagan, un vieux notaire,
Se faisait porter en terre
Oyez donc cette légende
Qui dit comment en Irlande
Un croque-mort et une vieille dame
Ont péri, Dieu veille leur âme
Kallagan, un vieux notaire,
Se faisait porter en terre
L'ancêtre et le taille-sapin
Suivaient le cortège de loin
De l'église au cimetière
Il y avait bien vingt-cinq bars
Le croque-mort aimait la bière
Il arriva complètement noir
La vieille dame l'aborda
Pourquoi, on ne le sut pas
Pour une bonne raison sans doute
Pas pour ce qui suit, on s'en doute
A la vue de la vieillarde
Le croque-mort ivre mort
Se sentit d'humeur gaillarde
Il lui fit du plat sans remords
Notre homme était un malin
Un rusé, un débrouillard, Et pour pouvoir en abuser
Il l'emmena dans le corbillard
A l'abri de tout regard
Il exhiba son braquemard
La vieille n'était pas manchotte
Elle lui colla deux-trois calottes
Bien que costaud le vaurien
Sur le champ s'évanouit
Car l'alcool on le sait bien
Affaiblit le corps et l'esprit
Voyant l'animal à terre
La grand-mère jura : Vidioux !
Puis elle rangea son voyou
Aux côtés du défunt notaire
Pour éviter le scandale
Notre charmante irlandaise
En maudissant le vandale
Tenta de filer à l'anglaise
Mais au moment de sortir
Elle ouït des pas venir
Sa fuite étant compromise
Elle chercha à sauver la mise
Faisant fi de la morale
Et du caractère étroit
De l'habitacle sépulcral
Elle s'y glissa, puis ils furent trois
Puis la boîte fut clouée
Et du fond de son cercueil
Elle eut beau crier, hurler,
Ils étaient tous durs de la feuille
Bien longtemps après le drame
On exhuma le notaire
Et ce fut tout un programme
Pour trier tous les locataires
Qu'une morale conclue
Cette sinistre odyssée,
Cela semble superflu
Aussi m'en suis-je dispensé
Suivaient le cortège de loin
De l'église au cimetière
Il y avait bien vingt-cinq bars
Le croque-mort aimait la bière
Il arriva complètement noir
La vieille dame l'aborda
Pourquoi, on ne le sut pas
Pour une bonne raison sans doute
Pas pour ce qui suit, on s'en doute
A la vue de la vieillarde
Le croque-mort ivre mort
Se sentit d'humeur gaillarde
Il lui fit du plat sans remords
Notre homme était un malin
Un rusé, un débrouillard, Et pour pouvoir en abuser
Il l'emmena dans le corbillard
A l'abri de tout regard
Il exhiba son braquemard
La vieille n'était pas manchotte
Elle lui colla deux-trois calottes
Bien que costaud le vaurien
Sur le champ s'évanouit
Car l'alcool on le sait bien
Affaiblit le corps et l'esprit
Voyant l'animal à terre
La grand-mère jura : Vidioux !
Puis elle rangea son voyou
Aux côtés du défunt notaire
Pour éviter le scandale
Notre charmante irlandaise
En maudissant le vandale
Tenta de filer à l'anglaise
Mais au moment de sortir
Elle ouït des pas venir
Sa fuite étant compromise
Elle chercha à sauver la mise
Faisant fi de la morale
Et du caractère étroit
De l'habitacle sépulcral
Elle s'y glissa, puis ils furent trois
Puis la boîte fut clouée
Et du fond de son cercueil
Elle eut beau crier, hurler,
Ils étaient tous durs de la feuille
Bien longtemps après le drame
On exhuma le notaire
Et ce fut tout un programme
Pour trier tous les locataires
Qu'une morale conclue
Cette sinistre odyssée,
Cela semble superflu
Aussi m'en suis-je dispensé
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