Les Masques Songtext
Songtext powered by LyricFind
Les masques
Bernard Joyet
Ce soir j'ais vu le pharaon
De la pyramide du Louvre
Son sarcophage est en carton
Bouche toi le nez si tu l'ouvres
Comme une momie sous les sangles
Ce gars là pue à fendre pierre
Il dort au pied de son triangle
Bernard Joyet
Ce soir j'ais vu le pharaon
De la pyramide du Louvre
Son sarcophage est en carton
Bouche toi le nez si tu l'ouvres
Comme une momie sous les sangles
Ce gars là pue à fendre pierre
Il dort au pied de son triangle
Je doute qu'on ne l'y enterre
J'ai vu le clodo inconnu
Vautré sous l'arche de Triomphe
Qui compte sa monnaie menue
Au milieu des moteurs qui ronflent
Comme un papillon dans la toile
Attend l'araignée qui fredonne
Il dort en plein cœur de l'Etoile
Je doute qu'il en ait une bonne
Mais qui donc a cloué ces masques
Sur le visage de la ville
Ces rictus affreux et fantasques
De quel théâtre viennent-ils
J'ai croisé celui qui roupille
Dans les buissons du Champ de Mars
Sous la tour Eiffel qui vacille
Et lève ses jupons de farce Il dort dans un coin du rectangle
Tellement saoul qu'il ne sent pas
Le bonhomme de neige qui l'étrangle
Et qui met du bleu sur ses doigts
J'ai ouï dire que Quasimodo
Est revenu à Notre-Dame
Qu'il vole les miettes aux moineaux
Et les mégots au macadam
Il squatte la niche d'un ange
Et sa veste est pleine d'auréoles
Sous un beau vitrail en losange
Il boit tout seul son vitriol
Mais qui donc a cloué ces masques
Sur le visage de la ville
Ces rictus affreux et fantasques
De quel théâtre viennent-ils
Ils traînent leurs difformités
Dans la géométrie urbaine
Buttant sur des pavés carrés
Cognant contre des théorèmes
Il y a toujours une exception
A la règle et dans les calculs
Les comptes ne tombent jamais rond
Mais on se fout de la virgule
J'ai vu le clodo inconnu
Vautré sous l'arche de Triomphe
Qui compte sa monnaie menue
Au milieu des moteurs qui ronflent
Comme un papillon dans la toile
Attend l'araignée qui fredonne
Il dort en plein cœur de l'Etoile
Je doute qu'il en ait une bonne
Mais qui donc a cloué ces masques
Sur le visage de la ville
Ces rictus affreux et fantasques
De quel théâtre viennent-ils
J'ai croisé celui qui roupille
Dans les buissons du Champ de Mars
Sous la tour Eiffel qui vacille
Et lève ses jupons de farce Il dort dans un coin du rectangle
Tellement saoul qu'il ne sent pas
Le bonhomme de neige qui l'étrangle
Et qui met du bleu sur ses doigts
J'ai ouï dire que Quasimodo
Est revenu à Notre-Dame
Qu'il vole les miettes aux moineaux
Et les mégots au macadam
Il squatte la niche d'un ange
Et sa veste est pleine d'auréoles
Sous un beau vitrail en losange
Il boit tout seul son vitriol
Mais qui donc a cloué ces masques
Sur le visage de la ville
Ces rictus affreux et fantasques
De quel théâtre viennent-ils
Ils traînent leurs difformités
Dans la géométrie urbaine
Buttant sur des pavés carrés
Cognant contre des théorèmes
Il y a toujours une exception
A la règle et dans les calculs
Les comptes ne tombent jamais rond
Mais on se fout de la virgule
Songtext powered by LyricFind