Les Oiseaux De Paris Songtext
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Quand tout dort sur la ville et que brille
Cette gueule en or, la lune,
Quand j'étreins du chevet la lumière,
Que je retrouve la nuit familière,
Quand je fume la dernièr' cigarette,
Que je ferme doucement la fenêtre
Et que, dans le sommeil, je me glisse
Pour rêver aux plus belles délices...
Les oiseaux de Paris
Cette gueule en or, la lune,
Quand j'étreins du chevet la lumière,
Que je retrouve la nuit familière,
Quand je fume la dernièr' cigarette,
Que je ferme doucement la fenêtre
Et que, dans le sommeil, je me glisse
Pour rêver aux plus belles délices...
Les oiseaux de Paris
Me réveillent, la nuit,
Par leurs chants et leurs cris.
Ils font bien plus de bruit
Qu'les autos,
Les oiseaux.
Chaque soir, à minuit,
Dans mon île Saint-Louis,
Tout le malade les maudit
Mais moi, j'les trouve gentils,
Les oiseaux d'Paris.
Vous croyez peut-être qu'ils ont entr' eux
D'innocents bavardages.
Non, Mesdames, l'amour, ils ont joyeux.
Ah ! Quel beau tapage.
Je ne dors plus la nuit.
Je m'remue dans mon lit
Et je rêve, c'est inouï,
Que je suis un oiseau de Paris.
J'ai quitté Paris pour la province. Les affaires étaient trop minces.
Je vis loin, très loin, dans un village.
Je m'occupe de pêche et de jardinage.
Ce matin, en ouvrant la fenêtre,
C'était l'hiver tranquille et champêtre.
Le soleil cascadait dans les branches
Mais les bois étaient en robe blanche.
Mais hélas, la vie est vagabonde.
Un artiste doit courir le monde
Et Berlin, Chicago, capitales
Sont bien loin de ma terre natale.
Ce matin, j'm'éveille en Amérique
Dans dix jours je serai en Afrique
Et je pense avec mélancolie
A ma ville qui m'attend, si jolie.
Un oiseau de Paris
Est venu faire son nid
Dans l'hôtel où je suis.
Il fait bien plus de bruit
Qu'les autos,
Cet oiseau.
Chaque soir, je lui dis :
"Si tu vas à Paris,
Dis bonjour aux amis.
Dis bonjour à la Seine,
Au bois d'Vincennes.
Va revoir ma chambre, sous les toits,
Où l'on voit les étoiles.
Porte à tous de bonnes nouvelles de moi.
Dis-leur : "Il reviendra."
Pose-toi dans le ciel,
En haut d'la Tour Eiffel,
Au printemps qui sourit
Et chante avec tous les oiseaux de Paris."
Par leurs chants et leurs cris.
Ils font bien plus de bruit
Qu'les autos,
Les oiseaux.
Chaque soir, à minuit,
Dans mon île Saint-Louis,
Tout le malade les maudit
Mais moi, j'les trouve gentils,
Les oiseaux d'Paris.
Vous croyez peut-être qu'ils ont entr' eux
D'innocents bavardages.
Non, Mesdames, l'amour, ils ont joyeux.
Ah ! Quel beau tapage.
Je ne dors plus la nuit.
Je m'remue dans mon lit
Et je rêve, c'est inouï,
Que je suis un oiseau de Paris.
J'ai quitté Paris pour la province. Les affaires étaient trop minces.
Je vis loin, très loin, dans un village.
Je m'occupe de pêche et de jardinage.
Ce matin, en ouvrant la fenêtre,
C'était l'hiver tranquille et champêtre.
Le soleil cascadait dans les branches
Mais les bois étaient en robe blanche.
Mais hélas, la vie est vagabonde.
Un artiste doit courir le monde
Et Berlin, Chicago, capitales
Sont bien loin de ma terre natale.
Ce matin, j'm'éveille en Amérique
Dans dix jours je serai en Afrique
Et je pense avec mélancolie
A ma ville qui m'attend, si jolie.
Un oiseau de Paris
Est venu faire son nid
Dans l'hôtel où je suis.
Il fait bien plus de bruit
Qu'les autos,
Cet oiseau.
Chaque soir, je lui dis :
"Si tu vas à Paris,
Dis bonjour aux amis.
Dis bonjour à la Seine,
Au bois d'Vincennes.
Va revoir ma chambre, sous les toits,
Où l'on voit les étoiles.
Porte à tous de bonnes nouvelles de moi.
Dis-leur : "Il reviendra."
Pose-toi dans le ciel,
En haut d'la Tour Eiffel,
Au printemps qui sourit
Et chante avec tous les oiseaux de Paris."
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