Planedenn (Destin) Songtext
Songtext powered by LyricFind
Pa rankas dilezel ar ger
Ha mont d'ar brezel da bellvro
Ar c'hleier galv a vralle taer
ne zeuas ket he gwaz en dro
Pa'c'h eo aet kuit da seitek vloaz
E pa koant 'vel ur rozenn wenn
Lizher avat n'eus bet biskoazh
He merc'h zo kollet da viken
Ha mont d'ar brezel da bellvro
Ar c'hleier galv a vralle taer
ne zeuas ket he gwaz en dro
Pa'c'h eo aet kuit da seitek vloaz
E pa koant 'vel ur rozenn wenn
Lizher avat n'eus bet biskoazh
He merc'h zo kollet da viken
Pa laoskas he mab a barkoù
Da vont da vervel an tad
An drez 'greskas an e brajoù
Gant ar balan hag al linad
Bugale all aet da Bariz
Bevan aman ne oa ket aes
Bugale all aet da Bariz
Skeud an Ankoù zo war ar maez
He zi gwechall leun a vuhez
A zo digor d'an avel foll
Ha piv gredo tamall neuze
M'he deus qwinardant war an daol ?
Arc'hoazh 'vo kaset d'an ospis
Hec'h-unan gant he c'halon yen
He bugale aet da Bariz
Pe da lec'h all n'ouzon ket ken
Kredit achanon, kompagnunez
Evit dastum o fezhioù aour
Un toulladmat an aotronez
A oar ober teil gant ar paour
Quand il dut quitter la maison
Et s'en aller à la guerre dans un pays lointain
Lec cloches sonnaient violemment
Son homme ne revint jamais.
Quand elle est partie à dix sept ans
Elle était jolie comme une rose blanche
De lettre, elle ne reçut jamais
Sa fille était perdue pour toujours
Quand son fils laissa ses barques
Pour aller mourir comme le père,
Les ronces poussèrent dans ses champs
Avec le genêt et l'ortie.
Les autres enfants sont partis à Paris
Vivre ici n'était pas facile
Les autres enfants sont partis à Paris
L'ombre de la mort s'étend sur la campagne
Sa maison autrefois pleine de vie
Est ouverte au vent fou
Et qui osera lui reprocher
D'avoir de l'eau de vie sur la table.
Demain elle sera envoyée à l'hospice,
Toute seule, le coeur glacé,
Ses enfants partis à Paris
O, ailleurs, je ne sais plus
Croyez-moi, camarades
Pour rassembler leurs trucs en or
Une bonne partie des Messieurs
Savent faire du fumier avec les pauvres
Da vont da vervel an tad
An drez 'greskas an e brajoù
Gant ar balan hag al linad
Bugale all aet da Bariz
Bevan aman ne oa ket aes
Bugale all aet da Bariz
Skeud an Ankoù zo war ar maez
He zi gwechall leun a vuhez
A zo digor d'an avel foll
Ha piv gredo tamall neuze
M'he deus qwinardant war an daol ?
Arc'hoazh 'vo kaset d'an ospis
Hec'h-unan gant he c'halon yen
He bugale aet da Bariz
Pe da lec'h all n'ouzon ket ken
Kredit achanon, kompagnunez
Evit dastum o fezhioù aour
Un toulladmat an aotronez
A oar ober teil gant ar paour
Quand il dut quitter la maison
Et s'en aller à la guerre dans un pays lointain
Lec cloches sonnaient violemment
Son homme ne revint jamais.
Quand elle est partie à dix sept ans
Elle était jolie comme une rose blanche
De lettre, elle ne reçut jamais
Sa fille était perdue pour toujours
Quand son fils laissa ses barques
Pour aller mourir comme le père,
Les ronces poussèrent dans ses champs
Avec le genêt et l'ortie.
Les autres enfants sont partis à Paris
Vivre ici n'était pas facile
Les autres enfants sont partis à Paris
L'ombre de la mort s'étend sur la campagne
Sa maison autrefois pleine de vie
Est ouverte au vent fou
Et qui osera lui reprocher
D'avoir de l'eau de vie sur la table.
Demain elle sera envoyée à l'hospice,
Toute seule, le coeur glacé,
Ses enfants partis à Paris
O, ailleurs, je ne sais plus
Croyez-moi, camarades
Pour rassembler leurs trucs en or
Une bonne partie des Messieurs
Savent faire du fumier avec les pauvres
Songtext powered by LyricFind