J'irai Cracher Sur Vos Tombes Songtext
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Depuis le tsunami, je vis à Madras, mon village s'est déplacé là où les trains passent
J'ai mal aux jambes et quand je me lève, j'ai les yeux qui se voilent
Pour m'enlever mon rein, ils m'ont cassé les côtes, je crois que c'est pas normal
C'était le seul moyen pour que je paie à ma fille sa dote, on m'avait promis trois mille euros, je n'ai même pas une paire de bottes
Une cicatrice qui part de mon nombril effleurer mon dos, j'ai trente-deux ans et sur mes larmes flotte mon radeau
Depuis mon divorce, je vis près du métro Jaurès dans une tente Quechua là où me borde l'ivresse
Avec mes potes, on a ramené deux, trois fauteuils, une petite radio et mon bonheur ne tient pas dans vos portefeuilles
Nous, on arrête des caisses aux feux rouges, certains me regardent dans les yeux, d'autres ferment leur vitre et bougent
Ferment leur c?ur et de la buée me sort de la bouche
J'ai mal aux jambes et quand je me lève, j'ai les yeux qui se voilent
Pour m'enlever mon rein, ils m'ont cassé les côtes, je crois que c'est pas normal
C'était le seul moyen pour que je paie à ma fille sa dote, on m'avait promis trois mille euros, je n'ai même pas une paire de bottes
Une cicatrice qui part de mon nombril effleurer mon dos, j'ai trente-deux ans et sur mes larmes flotte mon radeau
Depuis mon divorce, je vis près du métro Jaurès dans une tente Quechua là où me borde l'ivresse
Avec mes potes, on a ramené deux, trois fauteuils, une petite radio et mon bonheur ne tient pas dans vos portefeuilles
Nous, on arrête des caisses aux feux rouges, certains me regardent dans les yeux, d'autres ferment leur vitre et bougent
Ferment leur c?ur et de la buée me sort de la bouche
J'ai quarante-trois ans, je vis éclairé par un feu rouge
Je ne supporte plus la chimio alité dans cet hôpital, j'ai respiré de l'amiante pendant trente ans pour une filiale
Pour un patron que je n'ai jamais vu en vrai, lentement la maladie entoure mon corps à la craie
J'aimerai dire à mes enfants comment je les aime mais ma tendresse, je l'ai usée en travaillant à la chaîne
Je suis veuve depuis un an ou deux, j'ai soixante-sept ans
Je ne regarde que la mort dans les yeux
Je joue au domino pour passer le temps, j'ai une retraite paisible dans le sud de l'Afghanistan
J'ai cultivé du pavot pendant plus de cinquante années pour aller droguer l'Amérique, enfin l'histoire je vais vous la raconter,
Je sais qu'on échange des armes contre mes graines mais enfin c'est eux qui nous financent et après nous gangrènent
C'est plus compliqué que le mal et le bien, j'ai arrêté d'essayer de comprendre, j'ai soixante-treize ans et je vais bien
Laisse-moi écrire sur les larmes de ce monde
Je suis dans le train et je regarde le soleil se coucher mais au contraire de lui, j'aimerai ne plus jamais me lever
Je sors de désintox et à côté de moi, y'a ma mère, mon avant-bras, je l'ai piqué comme on provoque l'enfer
Au début, on pense qu'on est incassable, je suis tellement fragile que j'en suis méconnaissable
J'ai vingt-six ans, je suis porteur du HIV, je crois que je ne pourrais jamais avoir d'enfant, j'ai cessé de rêver
Calme au bord du lit, je repense à mon enfance que j'ai passé au bord du Nil
Je suis une esclave sexuelle et l'amour qu'on me porte n'a rien de sensuel
Mes parents m'ont dit que je partais faire des études, je ne connais que cette grande chambre
Et puis cette cave où nous sommes toutes
Des fois, je pleure quand des hommes me traitent de pute
On a volé mon nom, j'ai dix-sept ans sans doute
J'ai été élevé comme on élève un chien sans les caresses, j'ai grandi côté Est du Mur de Berlin
Mon père avait raison : la peste vient des autres races à tel point que j'en regrette les valeurs du troisième Reich
Et toi, sale étranger, pourquoi tu regardes ma femme ? T'as déjà pris mon travail, est-ce que tu veux goûter l'acier de mon flingue ?
J'entends le chant des sirènes, j'ai tué cet homme, je suis fier
J'ai vingt-neuf ans, je suis de la race aryenne
C'est beaucoup plus complexe, guerre préventive, Mc Donald, Lockheed Martin,
Le fond Carlyle, Raython, JP Morgan, Goldman Sachs, Think Tank et taxe carbone
Aurai-je le prix Nobel de la Paix ?
Ö rage au désespoir et si la plume est mon épée
Mais je n'oublie rien, j'étais là quand le jour saigne
J'ai cinquante et un ans, je m'appelle Barack Hussein
Laisse-moi écrire sur les larmes de ce monde
Un jour, c'est sûr : j'irai cracher sur vos tombes
Je m'appelle Edi, j'ai vingt-cinq ans sans adresse fixe, j'écris des textes comme des toxs dont des fixes
J'ai bien failli mourir à force de vouloir vivre, je ne croyais plus en mes livres, j'ai regardé la télé ivre
Je suis pas différent, à part que tout s'emmêle, je crois que je suis un mec bien mais je finis par faire le mal
Moi le cancre, j'irai cracher sur vos tombes, j'irai cracher comme on aime, j'irai cracher jusqu'à ce que j'en tombe
(Merci à William pour cettes paroles)
Je ne supporte plus la chimio alité dans cet hôpital, j'ai respiré de l'amiante pendant trente ans pour une filiale
Pour un patron que je n'ai jamais vu en vrai, lentement la maladie entoure mon corps à la craie
J'aimerai dire à mes enfants comment je les aime mais ma tendresse, je l'ai usée en travaillant à la chaîne
Je suis veuve depuis un an ou deux, j'ai soixante-sept ans
Je ne regarde que la mort dans les yeux
Je joue au domino pour passer le temps, j'ai une retraite paisible dans le sud de l'Afghanistan
J'ai cultivé du pavot pendant plus de cinquante années pour aller droguer l'Amérique, enfin l'histoire je vais vous la raconter,
Je sais qu'on échange des armes contre mes graines mais enfin c'est eux qui nous financent et après nous gangrènent
C'est plus compliqué que le mal et le bien, j'ai arrêté d'essayer de comprendre, j'ai soixante-treize ans et je vais bien
Laisse-moi écrire sur les larmes de ce monde
Je suis dans le train et je regarde le soleil se coucher mais au contraire de lui, j'aimerai ne plus jamais me lever
Je sors de désintox et à côté de moi, y'a ma mère, mon avant-bras, je l'ai piqué comme on provoque l'enfer
Au début, on pense qu'on est incassable, je suis tellement fragile que j'en suis méconnaissable
J'ai vingt-six ans, je suis porteur du HIV, je crois que je ne pourrais jamais avoir d'enfant, j'ai cessé de rêver
Calme au bord du lit, je repense à mon enfance que j'ai passé au bord du Nil
Je suis une esclave sexuelle et l'amour qu'on me porte n'a rien de sensuel
Mes parents m'ont dit que je partais faire des études, je ne connais que cette grande chambre
Et puis cette cave où nous sommes toutes
Des fois, je pleure quand des hommes me traitent de pute
On a volé mon nom, j'ai dix-sept ans sans doute
J'ai été élevé comme on élève un chien sans les caresses, j'ai grandi côté Est du Mur de Berlin
Mon père avait raison : la peste vient des autres races à tel point que j'en regrette les valeurs du troisième Reich
Et toi, sale étranger, pourquoi tu regardes ma femme ? T'as déjà pris mon travail, est-ce que tu veux goûter l'acier de mon flingue ?
J'entends le chant des sirènes, j'ai tué cet homme, je suis fier
J'ai vingt-neuf ans, je suis de la race aryenne
C'est beaucoup plus complexe, guerre préventive, Mc Donald, Lockheed Martin,
Le fond Carlyle, Raython, JP Morgan, Goldman Sachs, Think Tank et taxe carbone
Aurai-je le prix Nobel de la Paix ?
Ö rage au désespoir et si la plume est mon épée
Mais je n'oublie rien, j'étais là quand le jour saigne
J'ai cinquante et un ans, je m'appelle Barack Hussein
Laisse-moi écrire sur les larmes de ce monde
Un jour, c'est sûr : j'irai cracher sur vos tombes
Je m'appelle Edi, j'ai vingt-cinq ans sans adresse fixe, j'écris des textes comme des toxs dont des fixes
J'ai bien failli mourir à force de vouloir vivre, je ne croyais plus en mes livres, j'ai regardé la télé ivre
Je suis pas différent, à part que tout s'emmêle, je crois que je suis un mec bien mais je finis par faire le mal
Moi le cancre, j'irai cracher sur vos tombes, j'irai cracher comme on aime, j'irai cracher jusqu'à ce que j'en tombe
(Merci à William pour cettes paroles)
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